La Forêt et l’Eau

Sans forêt, notre continent serait en partie sec et inhospitalier.

Les feuilles des arbres sur lesquelles se déposent les gouttes de pluie participent au cycle de l’eau.

L’eau sur les feuilles s’évapore, les arbres transpirent, créant ainsi de la vapeur d’eau qui en remontant dans l’atmosphère se condense et retombe ainsi sur la terre sous forme de pluie ou neige suivant les températures.

Quel que soit le type de forêt, ce sont toujours les arbres qui permettent la progression de l’humidité à l’intérieur des terres.
Peter Wohlleben – « La vie secrète des arbres ».

Sans la forêt, seules les côtes des continents seraient irriguées grâce aux nuages qui se forment par évaporation de l’eau des océans.

C’est une longue chaîne qui permet aux précipitations de venir irriguer l’intérieur des terres : l’océan par évaporation crée des nuages qui sont transportés par le vent – ceux-ci se déversent sur les arbres des côtes – de nouveaux nuages se créent au-dessus des arbres – ils se dirigent, grâce au vent, vers d’autres arbres un peu plus avant dans les terres – et ainsi de suite… Si un maillon fait défaut, le système est fragilisé, l’eau vient à manquer.

Naissance d’une source…

Le sol forestier agit comme un grand réservoir qui accueille toutes les précipitations. Les arbres veillent à ce que les gouttes de pluie ne frappent pas le sol trop durement, mais tombent doucement des branches. L’eau s’infiltre en totalité dans la terre perméable, sans former de petits ruisseaux qui lui permettraient de s’évacuer, et elle reste emprisonnée dans le sol. Quand celui-ci est saturé, quand toutes les réserves des arbres sont pleines, l’eau en excédent gagne année après année des couches de plus en plus profondes. Il s’écoule parfois des décennies avant que l’eau retenue dans le sol ne remonte à la surface. Durant cette longue période, les variations entre épisodes de sécheresse et événements pluvieux se sont estompés et les réserves donnent naissance à une source dont l’eau jaillit avec régularité » et a la caractéristique d’être à une température quasi constante, entre 0 et 9°.
Peter Wohlleben – « La vie secrète des arbres ».

Anita Morel-Thuillier

Feng-Shui • Géobiologie • Clarification

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